Mélina Augoula

Dans la nouvelle « J’irai parler aux étoiles », Mélina Augoula retrace la disparition tragique de son père alors qu'elle n'avait que 11 ans. Le style est saccadé, sombre, trempé dans un mélange de stupeur et de fol espoir. L’écriture a été rapide, deux semaines tout au plus, comme un besoin de poser des mots, de raconter son histoire. 

« J’ai voulu écrire cette nouvelle pour rendre hommage à mon père, qui a toujours voulu laisser une trace sur terre. À travers mes mots, il continue de vivre. Originaire du Gabon, il me disait toujours que les esprits vivent parmi nous. Petite, je me confiais aux étoiles, elles sont comme des guides qui nous éclairent quand nous sommes dans l’obscurité. Et j’aime à penser que mon père est l’un de ces guides… »

Les mots pour s'évader 

Arrivée à Pessac quand elle avait 12 ans, Mélina Augoula a toujours aimé écrire. Plus jeune, elle voulait en faire son métier et a déjà participé à deux concours littéraires ! Cet amour des mots, elle le doit à sa grand-mère, professeur de français, qui est aussi sa première lectrice… ex aequo avec sa meilleure amie Lilou !

« Je viens d’une famille très cartésienne, maman est ingénieur au CEA, mon père était entrepreneur… Moi, je m’évade avec les mots, j’aime la littérature, le théâtre - Cyrano de Bergerac -, j’écris aussi des chansons, des poèmes… À la maison, j’ai tout un tas de carnets que je garde précieusement »

Des mots pour défendre et dénoncer 

Pour ce qui est de son avenir, Mélina hésite encore entre Sciences Po, le droit pénal ou celui des affaires. Les mots, toujours les mots, mais cette fois-ci pour défendre. Pour comprendre. Pour dénoncer. Et l’écriture dans tout ça ?

« J’écris uniquement lorsque j’ai quelque chose à dire, il y a un côté libérateur, presque guérisseur dans les mots… Je ne suis pas certaine de pouvoir écrire un roman à la demande ».

Une chose est sûre, avec sa nouvelle, Mélina a vraiment parlé aux étoiles… Elle les a même tutoyées !

Vous pouvez consulter ci-dessous la nouvelle de Mélina Augoula.