photo athlètes
photo athlètes

Éric Cazaubon

Un triathlète néo-pessacais

Pour Éric Cazaubon, informaticien de 47 ans et néo-pessacais, le sport est un « gros passe-temps », en particulier le trail. En 2015, quand il arrive à Pessac, il trouve un bon moyen de s’intégrer à la vie de la commune : s’inscrire au Club de triathlon.

Publié le

Avec élan

L’informaticien, originaire du Béarn, a d’abord une passion pour le trail, cette course à pied pratiquée en pleine nature. « J’aime beaucoup courir en montagne. Le trail est moins orienté sur le temps et le classement. En fonction du terrain, de la météo, la performance devient vite relative. L’essentiel, c’est de participer et surtout de terminer» explique-t-il.

En arrivant à Pessac, il y a quatre ans, Éric Cazaubon se met au triathlon. « Avec l’âge, il fallait réduire le volume de course à pied connue pour engendrer des impacts et des blessures. L’objectif, limiter les risques grâce aux sports portés que sont la nage et le vélo». Certains choisiraient de passer au golf, lui choisit le Club… de triathlon ! 

 

Entraînements

Cela lui permet de rencontrer des personnes en dehors du monde du travail, de se faire son propre réseau de connaissances. Intégration réussie, il en est devenu trésorier. « C’est un club dynamique. Tout le monde y est le bienvenu, les grands compétiteurs, les moyens, ou pour le loisir, tous les niveaux se côtoient. Nous proposons des sessions d’entraînement, un stage collectif, et le Club est représenté dans certaines compétitions».  À Pessac, avec le club il nage à la piscine Caneton. Pour la course, en hiver, les athlètes s’entraînent au Stade André Nègre. «Le reste du temps, le Bois des Sources du Peugue, Cap de Bos ou Le Bourgailh sont parfaits. Le vélo, c’est le dimanche matin de Léognan à Langoiran». 

 

Course XXL

L’an dernier, il s’est lancé dans le challenge du triathlon mythique Embrunman, du nom de la ville d’Embrun dans le Briançonnais. « Autant dire, un terrain pas très plat ! ». Natation : 3,8 kms dans le plan d’eau en bordure du lac. Vélo : montée du col d’Izoard, légendaire passage du Tour de France. Éric était inquiet de cette partie : «La distance n’est pas commune et en plus, en montagne. Je l’ai terminée, dans une relative fraîcheur en posant le vélo».  Il reste un peu déçu par sa course à pied : «En attaquant, j’ai senti que ça serait un peu plus long que prévu… ». 

 

La vogue du triathlon 

«Il n’y a pas que des courses hors-normes. Évidemment, pour les plus entraînés, le fameux Ironman. Mais tous les formats existent, la découverte, la distance courte, du format d’apprentissage à la discipline olympique. Ce sport, très complet, est plus accessible qu’on ne le pense». Le Club de Pessac rassemble une soixantaine de licenciés. « Nous comptons même parmi nous un jeune triathlète de 79 ans ! Il avait des exploits à vélo à son actif et plusieurs podiums, et il s’est mis à la natation. Impressionnant !».

 

Au programme du mois de mai : ultra-trail au Pays Basque, et forte délégation du club pessacais aux prochains triathlons de Lacanau et d’Hourtin. Certains des licenciés du club de Pessac participeront au Marathon de Bordeaux Métropole, reporté au samedi 26 octobre.


Infos et inscriptions 

www.pessactriathlon.fr/ contact@pessactriathlon.fr/ www.embrunman.com

 


Article paru dans le journal municipal Pessac en direct n° 134 d’avril 2019.