Les bulbes de printemps prennent racine dans la ville

111 000 bulbes ont été plantés en novembre et décembre 2018 à Pessac. Dix personnes et un petit tracteur ont été mobilisés durant une journée pour les mettre en terre. Ces plantations ont commencé à éclore en février 2019 grâce au beau temps précoce.

Si vous vous êtes promenés dans Pessac, impossible de les manquer ! Jaunes, rouges ou encore violets, en ligne droite, courbés ou en cercle, les 111 000 bulbes ont fleuri plus tôt que prévu, début mars, grâce à l’ensoleillement. L’occasion d’admirer les narcisses, jacinthes, glaïeuls, crocus, tulipes ou encore muscaris. « Ces bulbes anciens et rustiques tiendront une dizaine d’années. Ils fleurissent en décalé pour couvrir une période de huit semaines environ de floraison » précise Laurent Desplat, conseiller municipal aux espaces verts, ruraux et forestiers. Ces bulbes ont été plantés sur le devant d’écoles, sur des parcelles de voiries ou dans des parcs publics : Cazalet, Camponac, Jozereau et Fontaudin.

Ce projet de plantation s’intègre dans un plan de gestion différenciée et répond à un impératif de développement durable. « Les bulbes durent dans le temps sans être gourmands en entretien, limitant ainsi le passage des tondeuses et améliorant le bilan carbone de la ville. Les plants en se desséchant vont faire leurs propres réserves pour pouvoir refleurir l’année prochaine » explique Laurent Desplat. 

Le fleurissement représente aussi une alternative économique esthétique : facile à mettre en œuvre, d’entretien réduit et d’un faible coût au m² grâce à sa pérennité ! Enfin, il contribue à la préservation du patrimoine vert en offrant de beaux espaces aux Pessacais.

Une ville engagée 

L’écologie, grande cause du mandat de Franck Raynal, est l’une des préoccupations majeures de la municipalité. « En plus des bulbes, la Ville s’était engagée à planter au moins 365 arbres par an, on en est à plus de 4 000 depuis 2014 » détaille le conseiller municipal, qui rappelle qu’il y a eu plusieurs autres projets menés à leur terme. 

Plusieurs vergers, qui donneront des fruits une fois par an, ont été plantés, la place Henri Sellier a été végétalisée et la méridienne verte dans le quartier Arago jusqu’à l’école Saint-Exupéry sera terminée fin avril 2019. « Pessac, c’est 120 hectares d’espaces verts et 240 hectares de forêts municipales, ce n’est tout de même pas rien ! » ajoute Laurent Desplat.