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La vie d’Eléna Poincet semble tout droit sortie d’un film d’espionnage. Derrière sa silhouette élégante, l’héroïne cache bien son jeu. Mais ne vous méprenez pas : Eléna Poincet n’a rien d’une femme ordinaire ! Fille de militaire, cette spécialiste des transmissions a rejoint l’Armée de Terre en 1984, en intégrant la toute première promotion féminine. Dans un monde d’hommes, au sein des forces françaises en Allemagne, elle doit prouver à ses supérieurs qu’elle est à la hauteur. Compétitive et ultra-sportive, elle parvient à gagner le respect de ses pairs et fait le choix d’intégrer le service Action de la DGSE, en 1995. Elle y restera 14 ans.
Le plus dur à gérer ? La solitude et la mise en danger.
En mission, il faut bien se connaître et surtout, connaître ses propres limites.
Eléna Poincet n’en dira pas plus sur le sujet. Tout juste qu’elle a suivi une formation d’élite. C’est justement lors d’une OPE* (Opération Extérieure) qu’elle a rencontré Laurent Oudot, alors agent technique à la DGSE. Ce génie des échecs est aussi un hacker de renommée mondiale. On dit que les opposés s’attirent : Eléna et Laurent n’échapperont pas à la prophétie !
En 2009, le tandem, devenu couple à la ville, quitte la DGSE et dispense des formations techniques auprès des gouvernements, des GAFA ou des sociétés du CAC40.
À l’époque, nous réalisions des tests d’intrusion, et nos attaques étaient tellement furtives qu’elles passaient les mailles du filet. Certes, on prouvait la faillibilité des systèmes, mais on ne proposait aucune solution.
De ce constat est née Tehtris, en 2012. Pendant 8 ans, la startup pessacaise autofinance sa croissance jusqu’à cette levée de fonds record de 20 millions d’euros, l’an dernier. Du jamais vu sur le segment de la cybersécurité !
Notre plateforme XDR (extended detection and response) propose une technologie souveraine, dopée à l’intelligence artificielle, capable de repérer et de neutraliser les virus en temps réel