Marie-Catherine Rombaut

Veste, tailleur, jupe … Ici, chaque création reflète la personnalité de celui ou celle qui la porte !

Marie-Catherine Rombaut a connu mille vies, avant de poser sa machine à coudre à Pessac en 2021. Originaire de Belgique, cette créatrice dans l’âme découvre la couture par hasard en 2012, en voulant confectionner un doudou pour sa filleule à naître.

J'ai pris quelques cours, et ce fut un vrai coup de foudre !

De fil en aiguille, elle s’inscrit à des cours du soir, où elle apprend à créer des vêtements adaptés à sa morphologie et à sa grande taille.

Agrégée en communication, Marie-Catherine Rombaut a finalement quitté sa Belgique natale pour le Canada, où elle a vécu neuf ans, entre Québec et Toronto. Et devinez quoi ? Là-bas, elle a continué à prendre des cours du soir, tout en préparant une thèse sur l’audiodescription !

De retour en France en 2020, elle s’est finalement installée à Pessac en 2021, avec l’idée cette fois-ci de se professionnaliser. Elle obtient brillamment son CAP Couture Flou et Tailleur à la Philomathique de Bordeaux, et décroche même une médaille d'or et trois médailles d'argent au concours du Meilleur Apprenti de France.

Créer des pièces uniques et durables

Dans son atelier pessacais, la jeune créatrice propose une large gamme de créations, de la jupe à la robe, du manteau à la chemise, en passant par la veste tailleur ou la combinaison. Femmes, hommes : tout est possible !

Chaque vêtement raconte une histoire. Mon objectif est de créer des pièces uniques et durables

Passionnée, elle conseille ses clients sur le choix des étoffes, la coupe ou encore les détails qui feront toute la différence. Son expertise ne s'arrête pas là : labellisée « Bonus Réparation », elle répare également des vêtements (zip cassé, accroc, etc.), en permettant au client de bénéficier de réductions.

Mais ce que Marie-Catherine préfère, c’est laisser libre cours à sa créativité. Lors du Triathlon de la mode éthique, elle a décroché une médaille d'argent grâce à sa parure, fruit de 300 heures de travail.

J'ai utilisé des cordelettes d'escalade recyclées et des paillettes que j’ai fabriquées à partir de bouteilles en plastique, puis brodées façon broderie de Lunéville.

Dans son atelier, sa fille de 4 ans commence déjà à s’initier à l’art de la couture, en appuyant fièrement sur la pédale de la machine à coudre. « Elle adore être à mes côtés, et qui sait, elle suivra peut-être mes traces ! » conclut Marie-Catherine, qui prépare une mini-collection estivale… promesse de nouvelles histoires à coudre et à porter !