Jonathan Martins

L'automobile dans le sang

L’automobile, il est tombé dedans quand il était tout petit!

Mon père est passionné de voitures anciennes. Je l’accompagnais à tous les rassemblements auxquels il se rendait, et je le regardais faire quand il en restaurait. J’ai su très tôt que je voulais travailler dans l’automobile » explique Jonathan.

Le jeune homme est tellement mordu qu’il achète sa première voiture à l’âge de 14 ans, une BMW en très mauvais état, qu’il est toujours en train de restaurer. « Adolescent, j’y passais tout mon temps libre. J’y sacrifie encore tous mes week-ends, mais j’approche du but ! ».

Une passion devenue son métier

Depuis toujours, patience et détermination semblent caractériser ce jeune passionné. Au collège, il met à profit son stage de 3e pour trouver une entreprise qui accepterait de le prendre ensuite en apprentissage dans le cadre d’un CAP « réparation des carrosseries ». Jonathan opte pour le garage Gallieni de Monsieur Trimoulet à Talence, un établissement familial où il se sent bien.

Une détermination récompensée

Au cours de son CAP, Jonathan entend parler du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Il en fait part à son professeur de CFA Monsieur Afonso qui, ayant repéré ses talents, le soutient dans sa démarche. Tout comme son patron, qui va lui permettre de s’inscrire en finançant l’achat de l’aile devant lui servir de support de travail le jour de l’épreuve.

J’ai passé plusieurs mois à m’entraîner sans arrêt : chez moi, à l’école et chez mon employeur.

Des efforts qui payent, puisque son aile reçoit l’or aux niveaux départemental et régional, avant de la décrocher nationalement. Si cela n’a rien changé au quotidien de Jonathan, c’est une belle reconnaissance professionnelle qu’il va pouvoir valoriser sur son CV. Elle lui a aussi donné confiance en lui, au point de se présenter aux Olympiades des métiers en 2020, où il a obtenu la médaille d’argent à l’épreuve régionale. En juin 2021, Jonathan a été diplômé d’un Certificat de qualification professionnelle (CQP) « carrossier peintre ». 

De nouvelles ambitions

J’aurais pu m’arrêter après le CAP de carrosserie, mais j’ai souhaité poursuivre mes études afin de pouvoir, un jour, ouvrir un garage spécialisé dans la restauration des voitures anciennes.

En parallèle, Jonathan en a profité pour passer un deuxième CAP, « peinture en carrosserie », histoire d’ajouter une corde supplémentaire à son arc. De nature timide et réservée, Jonathan a trouvé le métier qui correspond parfaitement à sa personnalité. Un métier qui, selon ses termes, « s’apparente un peu à de l’art ».