Témoignages

Des témoignages d'usagers, d'habitants... Celles et ceux qui utilisent les voies cyclables pessacaises au quotidien.

Portrait de Carine MODOLO Pessacaise depuis 2004, j’effectue 98 % de mes déplacements à vélo. Tous les trajets que je peux faire à vélo, je les fais ! Aller au travail, à la médiathèque, faire mes courses, accompagner mes enfants -qui ont leur propre vélo aux activités extrascolaires...
J’effectue 7 km pour me rendre à mon travail à Mérignac et j’ai de la chance d’avoir une piste cyclable en continu ! J’ai répondu au questionnaire portant sur le retour des expériences des usagers du vélo, car je souhaite que l’on fasse une plus grande place au vélo !
La démarche de Pessac est très intéressante et j’espère qu’avec le Plan Vélo, les infrastructures vont se développer, que l’on pourra circuler sans s’inquiéter des discontinuités et se sentir en sécurité. Il y a un travail de sensibilisation à faire également auprès des automobilistes sur le partage des voies et le respect de tous les usagers de la route.

portrait de Xavier AMELOT

Vers les mobilités douces sur le campus de Bordeaux Montaigne

L’Université Bordeaux Montaigne place les mobilités durables au cœur de ses priorités.
Entretien avec Xavier Amelot, vice-président délégué à l'Aménagement et au Développement Durable.

 

  • L’Université Bordeaux Montaigne est active dans la promotion du vélo. Comment la mettez-vous en œuvre ?
    Une nouvelle équipe est à la tête de l’Université depuis juin 2020. Notre 1ère année de mandat s’est focalisée sur la gestion de la crise COVID. Notre priorité était de faire revenir les étudiants sur le campus. Pour cela, il fallait encourager la pratique des mobilités douces en général, et la pratique du vélo en particulier.
    Cela correspondait aussi à nos orientations et à notre ambition de développement d’une politique active en matière de développement durable. Nous avons créé une vice-présidence en charge de l’aménagement et du développement durable, et un poste de chargé de mission à la transition écologique et solidaire.
  • Pouvez-vous citer quelques actions phares ?
    Depuis septembre 2021, les étudiants et personnels de l’Université ont accès à 9 nouveaux abris à vélos répartis sur l’ensemble de l’établissement, soit une centaine de places. Nous n’avons pas attendu la fin des travaux de l’Opération Campus (2023) qui prévoient l’installation d’autres abris dont certains seront sécurisés.
    Nous avons mis en place un forfait mobilités durables pour les trajets domicile-travail à destination des personnels. Nous avons aussi encouragé ces derniers à relever le défi de se rendre à l’université autrement qu’en voiture dans le cadre du Challenge de la mobilité.
    Nous avons établi une convention avec l’association Etu’Recup, qui gère les Maisons du Vélo installées sur le Campus et dans le centre de Pessac, et dont la mission est de sensibiliser le plus grand nombre à d’autres modes de vie plus responsables et solidaires.
  • Vos actions s’inscrivent aussi dans des partenariats avec d’autres institutions publiques, notamment avec la Ville de Pessac, parlez-nous de cette collaboration.
    La Ville de Pessac est un partenaire privilégié. Elle met en oeuvre une action volontariste dans le domaine de la promotion des mobilités cyclables, dont nous partageons les enjeux. Nous avons des échanges réguliers avec les différents services de la Ville. Nous avons participé récemment à l’opération Zéro déchet avec une mobilisation forte des étudiants. Comme la Ville de Pessac, nous avons adhéré à l'Alliance Agir Ensemble pour des campus durables en villes durables, qui a pour ambition de créer et consolider des alliances entre acteurs locaux.
    Nous avons aussi engagé une réflexion sur l’accessibilité de notre campus, dont le territoire est quasi intégralement sur la commune de Pessac, notamment dans le cadre de l’opération d’intérêt métropolitain Bordeaux Inno Campus. L’objectif étant de faciliter l’accès du campus aux étudiants, aux usagers et aux riverains, en intégrant les modalités douces.
  • Comment imaginez-vous la Ville de demain ?
    Je parcours 16 km à vélo pratiquement tous les jours. En tant que cycliste, je souhaiterais des aménagements plus sécurisés. Je pense que « la Ville de demain » ne doit pas forcément passer par le « tout vélo ». Il existe d’autres alternatives. Nous devons continuer à encourager toutes les mobilités douces. Il faudrait aussi donner une place plus importante aux véhicules électriques et à une intermodalité plus fluide. Nous attendons beaucoup du Plan Vélo de Pessac et d’une consultation sur les différents aménagements cyclables.

Portrait de Mathieu BRUNETMathieu Brunet, Sapeur-pompier
J’habite Pessac depuis 2013 dans le quartier de Noès. Je me déplace tous les jours à vélo ou en trottinette pour rejoindre la caserne Ornano à Bordeaux. J’effectue 15 km par jour pour le déplacement domicile-travail et 3 km pour emmener mes enfants à l’école, ils sont installés dans un biporteur.
80 % de mon trajet est constitué de pistes cyclables protégées ou séparées de la chaussée, je passe notamment par une autoroute à vélo ou par la « rue des vélos » rue Dandicolle à Bordeaux, rue dans laquelle les vélos sont prioritaires, et qui selon moi est un très bon exemple d’aménagement.
J’ai participé au questionnaire portant sur le retour des expériences des usagers du vélo et à la réunion publique. C’est la 1ère fois que je suis interrogé sur un projet d’ampleur comme le Plan Vélo, et c’est agréable de sentir que la Ville se préoccupe des cyclistes et qu’elle nous consulte.
Mes attentes de ce Plan Vélo ? Le développement des pistes cyclables sécurisées, de la pédagogie et une campagne de communication sur le partage des voies. C’est important aussi de sensibiliser les automobilistes sur la valeur ajoutée du partage des voies, plus de cyclistes sur la route, signifie moins de bouchons et plus de places pour se garer.