Pessacaise depuis 2004, j’effectue 98 % de mes déplacements à vélo. Tous les trajets que je peux faire à vélo, je les fais ! Aller au travail, à la médiathèque, faire mes courses, accompagner mes enfants -qui ont leur propre vélo aux activités extrascolaires...
J’effectue 7 km pour me rendre à mon travail à Mérignac et j’ai de la chance d’avoir une piste cyclable en continu ! J’ai répondu au questionnaire portant sur le retour des expériences des usagers du vélo, car je souhaite que l’on fasse une plus grande place au vélo !
La démarche de Pessac est très intéressante et j’espère qu’avec le Plan Vélo, les infrastructures vont se développer, que l’on pourra circuler sans s’inquiéter des discontinuités et se sentir en sécurité. Il y a un travail de sensibilisation à faire également auprès des automobilistes sur le partage des voies et le respect de tous les usagers de la route.
L’Université Bordeaux Montaigne place les mobilités durables au cœur de ses priorités.
Entretien avec Xavier Amelot, vice-président délégué à l'Aménagement et au Développement Durable.
Mathieu Brunet, Sapeur-pompier
J’habite Pessac depuis 2013 dans le quartier de Noès. Je me déplace tous les jours à vélo ou en trottinette pour rejoindre la caserne Ornano à Bordeaux. J’effectue 15 km par jour pour le déplacement domicile-travail et 3 km pour emmener mes enfants à l’école, ils sont installés dans un biporteur.
80 % de mon trajet est constitué de pistes cyclables protégées ou séparées de la chaussée, je passe notamment par une autoroute à vélo ou par la « rue des vélos » rue Dandicolle à Bordeaux, rue dans laquelle les vélos sont prioritaires, et qui selon moi est un très bon exemple d’aménagement.
J’ai participé au questionnaire portant sur le retour des expériences des usagers du vélo et à la réunion publique. C’est la 1ère fois que je suis interrogé sur un projet d’ampleur comme le Plan Vélo, et c’est agréable de sentir que la Ville se préoccupe des cyclistes et qu’elle nous consulte.
Mes attentes de ce Plan Vélo ? Le développement des pistes cyclables sécurisées, de la pédagogie et une campagne de communication sur le partage des voies. C’est important aussi de sensibiliser les automobilistes sur la valeur ajoutée du partage des voies, plus de cyclistes sur la route, signifie moins de bouchons et plus de places pour se garer.