CULTURE, ENFANCE
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Baba Yaga, c’est une sorcière tantôt ogre, tantôt ange gardien, figure surnaturelle emblématique du folklore slave. C’est également un spectacle de théâtre contemporain, un compte revisité mis en mouvements par Astrid Boitel, danseuse, et en couleurs grâce aux illustrations de Guillaume Trouillard. Avant de monter sur scène, le 14 mai à la médiathèque Jacques Ellul, les deux artistes de la compagnie Les Parcheminiers sont venus pour la seconde fois, vendredi 2 février, à la rencontre des élèves de deux classes de CE1 de l’école élémentaire Saint-Exupéry, dans le quartier Arago-La Châtaigneraie, où ils animaient simultanément deux ateliers.
« C’est plus que de la sensibilisation, les enfants sont acteurs », affirme Ingrid Lozano, directrice de l’école et maîtresse d’une des deux classes impliquées. Car le fruit du travail des enfants s’intègrera dans la représentation que la compagnie proposera lors de sa sortie de résidence qui conclura, mi-février, deux semaines de résidence artistique au pôle culturel de Camponac à Pessac.
Astrid Boitel peaufine la chorégraphie avec des enfants amusés mais attentifs. « Avec Guillaume, on a l’habitude de donner des cours au public jeune, par contre, monter un spectacle avec des enfants, c’est une première », confie la chorégraphe et danseuse. Dans une autre salle, Guillaume Trouillard s’adresse à la classe, explique le déroulé, puis répartit le travail. « C’est un peu sport, mais les enfants sont très appliqués », explique l’illustrateur qui se déplace d’un élève à l’autre. Danse ou dessin, Aymaan aime les deux, « mais j’ai choisi l’atelier dessin, j’ai dessiné le renard. Guillaume explique bien ce qu’il faut faire ».
Cette immersion dans le processus créatif d’une compagnie artistique s’inscrit dans les Parcours éducatifs pessacais, un dispositif qui donne la possibilité à l’enfant de s’ouvrir sur le monde en complément de sa scolarité, par l’art, la science, le sport, etc.
Photos © Ville de Pessac